dicembre 30, 2010

La questione sionista ed il Vicino Oriente. – Documentazione tratta da “Journal des débats poliques et littéraires”: j) Cronache dell’anno 1921.

Sinottica di «Geopolitica»
Le Temps - Le Matin
Mentre valgono le considerazioni generali già fatte per le precedenti fonti documentarie, e cioè: 1°) «Oriente Moderno»; 2°) «Le peuple juif»; 3°) «Jüdische Rundschau»; 4°) Le temps; 5°) «L’Osservatore Romano»; 6°) «La Documentation Catholique»; 7°) «La Rassegna Italiana»; 8°) «La Correspondance d’Orient»;9°) «Le Matin»; 10°) «Le Figaro»; e ora: 11°) «Journal des débats politiques et litéraires» pare qui opportuno rilevare ogni volta la casualità e imparzialità con la quale le diverse fonti si aggiungono le une alle altre, animati da una pretesa di completezza, che sappiamo difficile da raggiungere. A causa di problematiche tecniche complesse da spiegare per “Le Matin” dobbiamo seguire un criterio diacronico anziché quello sincronico finora seguito. Per assicurare una successione cronologica dei testi seguiremo una diversa numerazione basata data del giorno e del mese di ogni singolo anno. Ciò consentirà inserzioni successive senza dover rifare la numerazione. Il nuovo simbolo di freccia: immetterà nella modalità di editing orizzontale, a libro, dove sarà sviluppato il commento e l’apparato critico ed avendone il tempo anche la traduzione italiana, per chi non fosse in grado di leggere agevolmente il testo originale.

Il “Journal des débats politiques et littéraires” è il quarto grande quotidiano francese, digitalizzato in “Gallica”, ed ai cui archivi attingiamo per la nostra ricerca. Non diversamente da quanto succede oggi ogni organo di stampa esprime una sua linea politica. Le differenze di impostazioni noi potremo individuarle solo in fase di commento critico, cioè nella lettura orizzontale, a libro, dove è appunto previsto l’intervento critico ed editoriale del Curatore. In questa prima fase di editing verticale, a papiro, cercheremo di attingere le notizie, ovvero i fatti, ovvero le opinioni espresse, che per noi sono già un fatto, un dato di partenza e di analisi. Il “Journale” inizia le sue pubblicazioni addirittura nel 1814, ben prima del “Figaro” e del limite cronologico iniziale della nostra ricerca su “La questione sionista e il Vicino Oriente”, convenzionalmente fissata nell’anno 1882, quando in Palestina si hanno i primi insediamenti sionisti, finanziati da Rotschild, pur con propri peculiari caratteri. Gli archivi digitalizzati del “Journal” terminano nel 1944. Se troveremo materiale interessante, ci serviremo di “rinvii” per non uscire dagli stretti e prefissati limiti della ricerca indicata. Assumendo come anno di partenza il 1921, seguiremo anche per questo quarto quotidano francese, il metodo diacronico, cioè potremo fare salti da un anno all’altro nello spettro temporale 1882-1944. Esporeremo anche gli archivi precedenti il 1882, ma se troveremo qualcosa di particolarmente interessante e significativo, verrà pubblicato in altro nostro blog: “Spigolature storiche e letterarie”, previo apposito rinvio.

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LA QUESTIONE SIONISTA
E IL VICINO ORIENTE
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tratta dal quotidiano parigino “Journal des débats”

1920 ↔ 1922

1882 - 1883 - 1884 - 1885 - 1886 - 1887 - 1888 - 1889 - 1890 - 1891 - 1892 - 1993 - 1894 - 1895 - 1896 - 1897 - 1898 - 1899 - 1900 - 1901 - 1902 - 1903 - 1904 - 1905 - 1906 - 1907 - 1908 - 1909 - 1910 - 1911 - 1912 - 1913 - 1914 - 1915 - 1916 -1917 - 1918 - 1919 - 1920 - 1921 - 1922 - 1923 - 1924 - 1925 - 1926 - 1927 - 1928 - 1929 - 1930 - 1931 - 1932 - 1933 - 1934 - 1935 - 1936 - 1937 - 1938 - 1939 - 1940 - 1941 - 1942 - 1943 - 1944.

Anno inizio spoglio: 1921
Sommario: Anno 1917 de “Journal des débats” → 1) 4.9.1921: Una critica ebraica del sionismo: «io sono un Americano». – 2) 23.11.1921: – 3) 4.4.1917: – 4) 19.8.1917: –

Serie Periodici 1921 = a: Oriente Moderno; b: Le peuple juif; c: Jüdische Rundschau; d: Le Temps; e: L’Osservatore Romano; f: La Documentation Catholique; g: La Rassegna Italiana; h: La Correspondance d’Orient; i: Le Figaro; j: Journal des débats; k: Journal de Genève; l: Gazette de Lausanne; m: La Vita Italiana; n: La Stampa; o: El Sol; p: El Siglo futuro; q: Alrededor del Mundo; r: New York Tribune; s: Evening Public Ledger; t: The Sidney Morning Herald; u: Luxemburger Wort; v: Escher Tageblatt; w: The Evening Post; x: The Ashburton Guardian; y: La Civiltà Cattolica; z: Miscellanea.

Cap. 1
Top supra ↑ 4.9.1921 ↓ infra ⇒

Une critique juive du Sionisme

Journal des débates
politiques et littéraires
,
133e Annéè - N° 245 (t)
Domenica, 4 settembre 1921, p. 4

Une critique juive du Sionisme. - Le sionisme traverse une crise grave. Au Congres qui s’est tenu au mois de juin à Cleveland (Etats-Unis) les Israelites américains ont décide de ne plusreconnaitre l’autorité de l’organisation sioniste centrale de Londres, que dirige le docteur Weizmann. Cette rupture est due au fait que le Comité de Londres pretend taxer les Juifs des Etats-Unis sans leur permettre de participer d’une façon suffisante a la direction et au contrôle. Il ne s’agit donc encore que d’un conflit d’autorité dont il sera curieux de constater le contre-coup au Congres sioniste qui va se tenir en septembre à Carlsbad. Mais dès maintenant certains Juifs vont plus loin et condamnent le principe même du sionisme. C’est ce que fait notamment M. Henry Morgenthau, ancien ambassadeur des Etats-Unis à Constantinople, dans la revue américaine The World’s Work de juillet. Voici une analise de son articte, qui présente un intérêt particulier au moment où le problème se trouve pratiquement posé en Palestine, et qui aura sans doute un grand retentissement:

Le sionisme est la plus prodigieuse erreur qu’ait enregistrée l’histoire juive: son principe est faux et sa réalisation impossible. Il est basé sur une interprétation litterale de la promesse faite aux Juifs par les prophètes de l’Ancien Testament, qui annonçaient que Sion serait rétablie et que les Israélites reprendraient leur place de peuple élu. Les prophètes parlaient symboliquement, mais de nombreux Juifs ont attaché à leur prédiction un sens matériel. Lorsque l’antisémitisme se développa en Russie, l’idée reprit toute sa force chex les Juifs persécutes. Théodore Herzl se fit l’apôtre de la reconstitution en Palestine d’un Etat israélite.

L’enthousiasme fut immense quand, au cours de la guerre, la déclaration Balfour fut publiée. On y vit la promesse que la Palestine deviendrait le foyer national des juifs. En réalité, le texte disait seulement que «le gouvernement britannique envisageait avec faveur l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif», ce qui est un engagement beaucoup plus limité. On put croire que la Palestine serait érigée en Etat sioniste souverain et que la doctrine sioniste allait se matérialiser en entier. C’est une extraordinaire duperie. Les chefs du sionisme assument une redoutable responsabilité en répandant une idée aussi fausse. La réalisation de ce plan est en effet impossible.

Il y a d’abord un empêchement d’ordre économique. La Palestine est pauvre et ne saurait nourrir une nombreuse population. On compte dans le monde 13 millions de juifs. Les sionistes les plus exaltés ne parlent d’en établir en Palestine que 5 millions. C’est un projet extravagant. La Palestine ne saurait ajouter plus d’un million d’âmes à sa population actuelle. Pour développer l’agriculture, il faudrait disposer de sommes fantastiques, d’autre part, aucune grande industrie ne peut se développer dans cette région.

Il y a aussi un obstacle politique. Jamais les mahométans ne toléreront l’établissement d’un Etat juif. Les chrétiens de toutes les confessions, catholiques, orthodoxes, protestants, ne supporteraient pas non plus que les Lieux Saints fussent soumis à un contrôle souverain purement israéliste. Une telle tentative ne pourrait que développer l’antisémitisme et augmenter la haine qui s’attache déjà en Russie ou en Pologne aux juifs. Les prétentions politiques du sionisme sont purement fantastiques.

Enfin, ce mouvement est contraire à l’évolution des cent dernières années. Dans tous les pays d’Occident, en Grande-Bretagne, en France, en Italie, aux Etats-Unis, les juifs ont réussi à se faire reconnaître la pleine qualité de citoyens, à telles enseignes qu’en Angleterre, par exemple, on a vu Disraeli, devenu à la fin de sa carrière lord Beaconsfield, être plusieurs fois premier ministre et, plus récemment, sir Rufus Isaacs (aujourd’hui lord Reading) être successivement Lord Chief Justice, ambassadeur à Washington et vice-roi de l’Inde. Quant à l’Amérique, elle est la véritable Sion des juifs. Partout les juifs peuvent servir lé Dieu de leurs pères et cependant participer pleinement à la vie du pays auquel ils appartiennent. Mais, en Amérique, nous refusons de nous retirer volontairement dans un ghetto pour l’amour de vieilles traditions.

M. Morgenthau conclut par ces paroles catégoriques:

Les juifs de France ont trouve en France leur Sion. Les juifs d’Angleterre ont trouvé en Angleterre leur Sion. Nous, juifs d’Amérique, nous avons trouvé en Amérique notre Sion. C’est pourquoi je ne veux pas qu’on m’appelle un Sioniste. Je suis un Américain.

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