ottobre 15, 2012

La questione sionista ed il Vicino Oriente. – Documentazione tratta dal “Journal de Genève”: b) Cronache dell’anno 1889

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Mentre valgono le considerazioni generali già fatte per le precedenti fonti documentarie, finora raccolte, e cioè: Vedi Elenco Numerico, pare qui opportuno rilevare ogni volta la casualità e imparzialità con la quale le diverse fonti si aggiungono le une alle altre, animati da una pretesa di completezza, che sappiamo difficile da raggiungere, ma che non ci stancheremo dal perseguire. Il “Journal de Genève” è così presentato nel suo proprio sito: «Fondé par James Fazy, le quotidien suisse paraît le 6 janvier 1826 et son dernier numéro est daté du 28 février 1998. Le quotidien milite dès ses débuts en faveur d’un libéralisme à visage humain. Il plaide pour le suffrage universel et la liberté de la presse. La collection complète représente 550'000 pages imprimées équivalant à 2'000'000 articles». L’archivio svizzero abbraccia 200 anni. Assumendo per questa testata come anno di partenza il 1948, seguiamo un metodo ora diacronico ora sincronico, raccordandolo con quello sincronico generale iniziato dall’anno 1921. Cercheremo di evitare appesantimenti nel Lettore, celandogli le problematiche della ricerca, ma agevolandogli per quanto possibile la navigazione in tutto l’ipertesto.

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LA QUESTIONE SIONISTA
E IL VICINO ORIENTE
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tratta dal quotidiano “Journal de Genève”


1889
1882   ↔    1950

Journal de Genève: 1882 - 1883 - 1884 - 1885 - 1886 - 1887 - 1888 - 1889 - 1890 - 1891 - 1892 - 1993 - 1894 - 1895 - 1896 - 1897 - 1898 - 1899 - 1900 - 1901 - 1902 - 1903 - 1904 - 1905 - 1906 - 1907 - 1908 - 1909 - 1910 - 1911 - 1912 - 1913 - 1914 - 1915 - 1916 -1917 - 1918 - 1919 - 1920 - 1921 - 1922 - 1923 - 1924 - 1925 - 1926 - 1927 - 1928 - 1929 - 1930 - 1931 - 1932 - 1933 - 1934 - 1935 - 1936 - 1937 - 1938 - 1939 - 1940 - 1941 - 1942 - 1943 - 1944 - 1945 - 1946 - 1947 - 1948 - 1949 - 1950 - 1951 - 1952 - 1953 - 1954 - 1955 - 1956 - 1957 - 1958 - 1959 - 1960 - 1961 - 1962 - 1963 - 1964 - 1965 - 1966 - 1967 - 1968 - 1969 - 1970 - 1971 - 1972 - 1973 - 1974 - 1975 - 1976 - 1977 - 1978 - 1979 - 1980 - 1981 - 1982 - 1983 - 1984 - 1985 - 1986 - 1987 - 1988 - 1989 - 1990 - 1991 - 1992 - 1993 - 1994 - 1995 - 1996 - 1997 - 1998.


Inizio spoglio: 1948
 Sommario: 1889: 1) 28 aprile: Bollettino: fatti di Vienna e “caso” Stoecker.   – 2) 11 dicembre:  3) 31 dicembre:  –


Cap. 1

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Bulletin
Geneve, 27 Avril 1889
Journal de Genève,

28 aprile 1889, p.1
Genève, 2 27 Avril 1889. – (…) La lutte du sémitisme et de l’antisémitisme que l’on cherche à acclimater en France, qui sévit rm Russie et en Allemagne, a dans l’Autriche-Hongrie son foyer le plus actif. C’est là que ce qu’on appelle l’invasion israélite dans la finance et dans la presse a été poussée le plus loin; c’est là aussi que la resistance a les allures les plus intransigeantes. Dans cette lutte pour l’existence, l’esprit de suite, la ruse, l’argent, de l’autre une ardeur de passion et de haine qui ne recule pas devant la violence.
C’est un élément qui complique beaucoup la situation politique de l’Autriche-Hongrie dèjà suffisamment embrouillée par les mille nuances de la question slave; et il faut bien en tenir compte sous peine de ne rien comprendre à ce qui se passe à Vienne, à Prague ou à Buda-Pesth. On voit sovent apparaître la question sémitique là où elle semble n’avoir rien à faire: par exemple dans cette grève des cochers de tranway qui, pendant plusiers jours et plusieurs nuits, a donné à la capitale de l’Autriche l’aspect d’une ville en proie à l’émeute; on s’est battu dans les rues, et la police s’étant reconnue impuissante, il a fallu recourir à des charges de cavalerie qui, reçues à coups de pierres, ont eu affaire à forte partie, et plus d’un dragon s’en est revenu blessé.

Les journaux – le sémitisme règne sans conteste dans la presse viennoise – avaient accusé les ant-sémites d’avoir provoqué ces désordres. Ceux-ci à leur tour en rejettent toute la responsabilité sur l’odieuse explotaition organisée par une compagnie juive au préjudice des employés chrétiens placés sous ses ordres. Et voilà du couple les cochers transformés ou peu s’en faut en martyrs de la foi.

La discussion qui a eu lieu mardi au conseil municipal de Vienne offre un curieux exemple de l’état d’esprit produit par ce ferment de haine religieuse mélé aux querelles sociales. L”assemblée, dont la majorité appartient maintenat aux anti-sémites, a rejeté tous les torts sur la compagnie, et elle a invité le bourgmestre, qui s’est tenus sur la réserve, à mettre à la raison, c’est-à-dire à l’amende, ces misérables juifs qui se permettent d’opprimer d’honnêtes chrétiens. Il est possible qu’il y ait du vrai dans ces reproches et que la compagnie soit trop dure pour son personnel. Mais a priori nous sommes tentés de nous défier d’un jugement rendu sous l’impression d’antipathies de races aussi peu dissimulée.

A Berlin, le grand apôtre de l’antisémitisme, l’homme de la revanche chrétienne, M. Stoecker, vient d’abandoner la lutte et de rentrer dans la vie privée. Invité à choisir entre ses fonctions de prédicateur de la cour et la continuation de sa croisade, le fougueux orateur a préféré conserver sa place: entre Mammon et Dieu il a opté pour Mammon. Ainsi dès aujourd’hui on n’entendra plus cette grande voix prêcher, du haut de la chaire chrétienne, au nom du Dieu du Dieu de pardon et de charité, la guerre sainte contre cette race qui s’appela si longtemps et continue encore à s’appeler le peuple de Dieu. Espérons que le Bourdaloue allemand saura trouver dans l’Evangile d’autres sujets pour inspirer son éloquence.

Voilà qui va encore déconcerter les faiseurs de prophéties. Au début du règne de Guillaume II, on annonçait que l’esprit sectaire et intolérant dont l’antisémitisme est la forme la plus moderne, allait monter avec lui sur le trône de Prusse; n’avait-on pas vu le prince impérial aux réunion du comte Waldersee et ne témoignait-il pas une confiance absolue dans ce soldat pieux dont il allait faire son alter ego, le chef de son grand état-majoir?....


Cap. 2/b

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La situatio

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