ottobre 24, 2012

La questione sionista ed il Vicino Oriente. – Documentazione tratta da “La Croix”: d) Cronache dell’anno 1882.

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L’archivio dal quale attingiamo è tratto dalla Biblioteca Digitale Gallica, che del quotidiano cattolico “La Croix” contiene una collezione che va dagli anni 1880 al 1944. L’anno di inizio spoglio è il 1897, da dove inizia l’esplorazione dell’archivio, che verrà utilizzato anche per attingere notizie ed articoli che potranno trovare più opportuna collocazione nelle ricerche collegate intorno alla «Questione giudaica» e alla «Questione ebraica». Anche per questa serie sarà seguito il criterio della doppia redazione, detta “a papiro” ossia disposta per singolo anno in un solo post che potrà assumere ampia dimensione, e “a libro” ossia disposta in singoli post per ogni articolo, che potrà essere tradotto in italiano e corredato di commento ed ogni utile apparato, inclusa la indicizzazione analitica dei nomi e cronologica. L’archivio ha pure una doppia numerazione: una generale di tutta la serie ed una specifica per l’anno corrente. Il Lettore sarà di volta in volta guidato nell’uso dell’ipertesto. I commenti introduttivo variano con il procedere della ricerca e formano come una discussione permanente della metodologia seguita e suscettibile di evoluzione.

*

LA QUESTIONE SIONISTA
E IL VICINO ORIENTE
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tratta dal quotidiano “La Croix”


1882
1880  1881 ↔ 18831944

La Croix: 1880 - 1881 -1882 - 1883 - 1884 - 1885 - 1886 - 1887 - 1888 - 1889 - 1890 - 1891 - 1892 - 1993 - 1894 - 1895 - 1896 - 1897 - 1898 - 1899 - 1900 - 1901 - 1902 - 1903 - 1904 - 1905 - 1906 - 1907 - 1908 - 1909 - 1910 - 1911 - 1912 - 1913 - 1914 - 1915 - 1916 -1917 - 1918 - 1919 - 1920 - 1921 - 1922 - 1923 - 1924 - 1925 - 1926 - 1927 - 1928 - 1929 - 1930 - 1931 - 1932 - 1933 - 1934 - 1935 - 1936 - 1937 - 1938 - 1939 - 1940 - 1941 - 1942 - 1943 - 1944.


Anno inizio spoglio: 1897
Sommaio: 1882:  agosto:  1) Il mondo ebraico. – 2)











Cap. 1

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L’ennemi

La Croix,
Recueil Mensuel
 August 1882, p. 161-169


161:

L'ENNEMI

Oit est l'ennemi `?

M. Gambetta quand il montait naguère à
l'assaut du pouvoir dont il a depuis descen-
du les pentes rapides, lançait dans un cir-
que cette dénonciation qui devait faire sa
fortune le cléricalisme c'est l'ennemi; pa-
role qu'un assassin vien.t de mettre a exé-
cution avec des raffinements atroces.
A l'aurore qui finit les nuits de débau-
ches, les malheureux épuisés, ruinés, mala-
des, s'ils rencontrent le matin, sous l'habit de
la religieuse, le vœu de virginité, et la pau-
vreté volontaire allant au secours des mala-
des, poussent un cri de haine voilà l'enne-
mi. i.

Et ce commis-voyageur qui lacérait naguè-
res une sœur inconnue sur la route, exécu-
tait cette sentence des viveurs contre la pu-
reté. La Vierge Immaculée, il est vrai, a
guéri sa religieuse à Lourdes, mais sur ses
cicatrices glorifiées par le miracle, elle porte
les stigmates de la haine.

Lorsqu'un rénégat rencontre une croix, sur
le chemin, à l'école, à l'église, il s'arme et il
la brise en lui disant tu es l'ennemi.

C'est le crime de MM. Ferry, B'rt, Cazot,
Marcère, Goblet, Roche, anciens chrétiens.
L'ennemi qu'on frappe dans le prêtre, dans
la religieuse, dans la croix c'est Notrc-Sei-
gneur et Maître Jésus-Christ qui est Vérité.
Il y a donc un mot d'ordre répandu par-
tout sur la terre tuer Jésus, parce qu'il dit la

vérité.

Le grand homicide de Celui qui est la
Vérité, c'est Satan interfector veritatis (Mar-
cion), mais le bras de Satan qui lue Jésus-
Christ sur la terre c'est toujours le juif; car au
Calvaire d'où nous venons, le juif déicide a
dit ie premier tuons-le, c'est l'ennemi, et il
a transmis cette parole comme un héritage à
ses enfants.

la voilà pourquoi nous n'hésitions pas à dé-
noncer il y a un mois, la haine du juif pour
le nom chrétien haine qui ne s'est pas dé-
mentie depuis la Passion (1).

II y a juif et juif.

Sans doute, c'était ainsi au temps de No-
(1) Voir l'article suivant.
-------

162:



L'ENNKMI

tre-Seigneur; il y avait Jean-Baptiste et les
Apôtres, il y avait la Sainte-Vierge, Elisa-
heth, les saintes femmes, juifs comme Notre-
Seigneur c'est ce peuple choisi qui a mérité
de s'étendre au point de prendre en son sein
par une adoption complète, les peuples et
les peuples. Et nous sommes devenus vrai-
ment juifs avec Pierre et Paul en Jésus-
Christ.

Et puis ait temps de Notro-Seigneur il y
avait aussi la secte haineuse des phari-
siens et aujourd'hui ce qu'on nomme juif
n'est plus que cette race maudite errante
comme Caïn en toutes les plages, promenant
partout le sceau de la malédiction divine jus-
qu'au moment où reconnaissant enfin ses
erreurs, elle viendra demander an baptême
et au sang de Jésus-Christ de laver le signe
qu'elle porte au front.

Les juifs d'aujourd'hui ont pour livre non
la Bible continuée et éclairée par l'Évangile,
mais la Bible continuée et éclairée par les
doctrines pharisaïques hostiles à Jésus-
Christ.

Or, écoutez quelques-uns de leurs commen-
taires

« Si un juif s'est rendu coupable d'homi-
cide envers un autre juif croyant mettre à
mort un chrétien qu'il soit absous.
« Rencontrez-vous un chrétien mourant,
achevez de lui arracher la vie. Le trouvez-
vous sur le bord d'un puits, jetez le de-
dans

« Les biens des chrétiens appartiennent au
premier occupant comme les plages du dé-
sert ou le rivage de la mer.

« Enfin mort à Jésus de Nazareth! mort à
ses disciples! A jamais maudits soient leurs
noms » »

N'est-ce pas que nos ministres, nos faiseurs
de décrets, sentent beaucoup le juif?
Est-ce qu'on ne reconnaît pas tout à fait
le juif déïcide dans ces exécutions dont nous
sommes les témoins, dans ces projets de loi
qu'on étale ? I

LE JUIF C'EST L'ENNEMI, tel est le cri chré-
tien depuis le Golgotha jusqu'aux siècles de
foi du moyen âge, jusqu'à nos jours.
Mais cet ennemi implacable qui cherche
toujours le sang chrétien a besoin de s'élen-
dre en dehors de la circoncision et il s'est
fait une armée. Satan lui a donné la franc-
maçonnerie.

Le franc-maçon est l'esclave ou le soldat
du juif.

M. de St-André a écrit l'an dernier un vo-
lume de 800 pages intitulé Francs-maçons et
juifsji ou après d'autres auteurs il arrive à
cette conclusion la franc-maçonnerie c'est la
Juiverie.

On peut retrouver des traces de cette al-
liance dans le passé fabuleux ou historique
des francs-maçons qui prétendent tantôt re-
monter aux ouvriers du temple de Salomon,
tantôt aux sectes juives qui ont suivi Jésus-
Christ et plus souvent aux templiers affiliés en
Orient aux secrets de la Cabale (1).

Ce qui est certain, c'est d'abord le rôle ef-
fectiE des juifs dans les loges depuis la fin
du siècle dernier, depuis le moment de la
grande extension et de la puissance maçon-
nique.

Comment peut-on reconnaître d'une ma-
nière précise la main des juifs dans la franc-
maçonnerie ?

M. de Saint André établit qu'il y a une
direction occulte dans la franc-maçonnerie
puisqu'il y a des Secrets que le Grand-Orient
lui-même ne connaît pas et ne dcit pas con-
naître, pas plus que les directeurs exté-
rieurs (2), secrets qu'on ne doit pas notam-
ment révéler aux Souverains francs-maçons,
et il y conclut qu'il y a quelque part une race
cachée dépositaire de ces traditions extraor-
dinaires.

Or, ces traditions en réalité sont celles des
seuls juifs et seuls ils sont en état de les
maintenir à cet état latent.

Nous citerons 1I. de Saint-Audré presque tex-
tuellement (3).

En effet, l'Eglise est attaquée dans l'uni-
vers entier; il n'y a d'exception en aucune
région et partout l'attaque et la persécution
suivent la même méthode, ont les mêmes
moyens.

Aussi Mgr Martin s'écrie-t-il avec autant
d'éloquence que de vérité

(11 Les serments des franes-muçons et les initia-
tions établissent saus cesse cette parenté avec les tem-
pliers qu'ils jurent « de venger sur le pape et le roi. »
(̃2) L« prince Mn rat disait le journal le Franc-Ma-
çon (!) janvier 1852) est peu expérimenté dans les
dogmes occultes de cette institution. c'était le grand
maitre. Son successeur Magnan n'en savait pas pins
]e grand maitre du rit écossais Viennet partant de lui
écrivait. « II me dit eu riaut qu'il ne savait pas le
premier mot des choses maçonniques, qu'il avait ré-
sisté plus d'un mois la volonté do l'Empereur,
qu'on lui avait donné le matin même les 33 grades
de la maçonnerie et que le soir il serait installé grand
ra.'iitre.

(3) Francs-maçons et juifs, Saint-André, Palmé.

163:



L'ENNEMI

« En présence de cette persécution d'une
universalité jusqu'ici inouïe, de la simultanéité
de. ses actes, de la similarité des moyens qu'elle
emploie, nous sommes forcément amenés à
co:icliire l'existence d'une direction donnée,
d'un plan d'ensemble, d'une forte organisa-
tion qui exécute un but arrêté vers lequel
tout tend.

« Oui elle existe cette organisation, avec son
but son plan et la direction occulte à laquelle
elle obéit, société compacte malgré sa dissé-
mination sur le globe; société mêlée à toutes
les sociétés sans relever d'aucune, société
d'une puissance au-dessus de toute puissance.
celle de Dieu exceptée. Société terrible qui
est pour la société religieuse comme pour les
sociétés civiles, pour la civilisation du monde,
non pas seulement un danger, mais le plus
redoutable des dangers; société tant de fois
anathematisée, et mille fois digne de l'être.
Aveugle qui ne le voit pas, et malheur à nous
de ce que beaucoup qui pouvaient et devaient
voir, ou n'ont pas vu, ou ont vu trop tard. Le
nom générique qu'a emprunté cette secte exé-
crable est sur toutes les lèvres FRANC-MA-
çonnerie le nom qu'elle tient de sa nature
et de son auteur, c'est DESTRUCTION (1). »
Mais qui donne donc à cette Société cette
« forte organisation », qui « exécute» partout
le «plan d'ensemble?» » Qui est-ce qui la rend
« compacte malgré sa dissémination sur le
globe » ·~

II est évident que les intérêts, les convoiti-
ses, les passions, les idées de ces centaines de
peuples qui habitent les deux hémisphères ne
sont point identiques. De plus ils sont gouver-
nes par des autorités et des dynasties différen-
tes, qui n'ont ni les mêmes tendances ni les
mêmes ambitions. Si cette immense société
occulte n'était composée que d'individus ap-
partenant à. ces divers pays, l'unité, la métho-
de et la force de son action auraient été
promptement et depuis longtemps compromi-
ses, dérangées et amoindries par les disposi-
tions divergentes de ces nations si nombreuses.
Cette Société ou mieux cette armée, pour de-
meurer ce qu'elle est et agir comme elle fait,
doit posséder des cadres pris en dehors de
ces nations habitant et pouvant agir partout
et ayant des idées et un but à eux.

C'est par ces cadres qu'elle est maintenue
dans sa forte et persévérante unité. Or,

{[) Lftt.ro pastorale île Mgr Martin, évwqiie île Nat-

cliituo.lics, tins Etats-Unis «u 1878. Y. le Monde, IS S
mai 187-j. ettix l~tats-l:iiis eu 1,478. V. le ~,lloîide, 18

seuls les juifs offrent ces conditions. Ils sont
donc les cadres de l'immense armée de la
Maçonnerie ils la tiennent et la dirigent. On
dira que l'influence de Satan produit cette unité
d'action. Sans nul doute l'esprit de ténèbres
est le premier moteur et le premier chef
mais pour agir sur les hommes, pour réunir
et former en une seule armée, organisée com-
me elle l'est aujourd'hui, tous les éléments
de mal qui existent en ce monde, hérétiques,
impies, ambitieux, libertins, déclassés de toute
sorte et de tout pays, il lui faut des instru-
ments.

Ces instruments, Satan ne peut les trouver
que dans les peuples qui lui appartiennent
les idolâtres, les musulmans et les juifs. Or,
les deux premiers manquent d'une condition
essentielle, ils ne sont pas répandus et n'ont
point d'action dans le monde entier comme
les juifs. Jusqu'aux temps marqués, les juifs
seront la nation et l'instrument de prédilec-
tion de Satan. Depuis leur déicide ils sont sa
propriété, à peu près au même titre que l'hu-
manité après le péché d'Adam le crime des
juifs a été comme un second péché origine)
pour cette race infortunée (1\ A partir de ce
jour, ils ont été, ainsi que le dit deux fois
N. S. dans l'Apocalypse, et notamment pour
l'époque ou nous sommes, la Synagogue de
Satan « Synagoga salanœ » l'Eglise du dia-
ble. (Apoc. c. II et c. III, «).

Les témoignagnes particuliers abondent
en faveur de notre thèse Nous ne sommes
pas seul de notre avis.

Nous trouvons une première trace de l'ac-
tion des juifs sur la franc-maçonnerie dans
ses livres anthentiques et sacrés.

D'abord c'est la forme antique terrible et,
tout « fait judaïque du serment par lequel
l'initié demande au cas où il trahirait quel-
ques-uns des signes et des mystères de l'or-
dre, qu'on lui arrache la langue, qu'on brûle
ses entrailles, qu'on les réduise en cendres.
Ensuite c'est le dialogue qui fait partie des
1 cérémonies d'initiation nu grade de ro*e-
croix et qui ne peut venir que des juif.
« Très sage, (lit le premier surveillant, voici
un digne chevalier d'Orient qui se présente
au souverain chapitre pour ohlenir la faveur
| d'être admis au sublime grade de rose-croix.
Le très sage. Quel est votre pays ? `?
Le récipiendaire. La Judée.

Le très sage. Quel art professez-vous? 2
Le récipiendaire. La maçonnerie.
(I) Sangnis ejus siipi!i' nos et super filios nnstro-i

164:

L'ENNEMI

Et encore un peu plus loin ce second dia-
logue

D. D'où venez-vous ?

R. De la Judée.

D. Par où avez-vous passé ? 2

R. Par Nazareth.

D. De quelle tribu êtes-vous ?

R. De la tribu de Jiida.

Rappelons-nous de plus que l'auteur sacré
de la maçonnerie, le P.\ Ragon, nomme le
rite Misraïm, un rite judaïque parce que,
dit-il, les juifs y dominent. Or, le P. Cla-
vel, écrivain maçonnique considérable, au?si
lui, nous a déjà raconté que « les chefs du
rite misraïm prétendaient au privilège de di-
riger indistinctement toutes les branches
de la maçonnerie, dont le Misraïm selon
eux était la souche commune.»

A ces remarques nous ajoutons que dans
les loges au fond du dais du vénérable est un
delta rayonnant ou gloire au centre duquel
on lit Jehovah.

Sur l'autel du vénérable il y a parmi les
épées flamboyantes, équerre, maillet, une
Bible.

Voici le texte du Serment du grand élu
des Carbonari italiens auxquels Napoléon 111
s'affilia « Moi, citoyen libre de. (le mot va-
rie selon le pays) promets etc. je consens,
si j'ai le malheur de devenir parjure à mes
serments, d'être immolé par mes bons cou-
sins les grands élus de la manière la plus dou-
loureuse. Je m* dévoue à être mis en croix
au sein d'une vendita, d'une grotte, ou d'une
chambre d'honneur, nu, couronné d'épines (1). ).
Du reste les papiers secrets de la haute
vente italienne nous fournissent d'autres in-
dications claires de la présence et de l'action
du juif dans les sociétés secrètes et dans la ma-
çonnerie

M. Crétineau-Joly signale en particulier le
membre de la haute vente, surnommé Pic-
colo-Tigre « Ce juif dit-il, dont l'activité est
infatigable, et qui ne cesse de courir le monde
pour susciter des ennemis au Calvaire, joue
à cette époque de 1882, un rôle dans le Car-
bonarisme. Il est tantôt i Paris, tantôt à Lon-
dres, quelquefois à Vienne, souvent à Berlin
partout il laisse des traces de son passage, par-
tout il affilie aux sociétés secrètes, et même à
(t) Constitution et organisation des Carbouari par
saint Edme. Les Sociétés secrètes, tome ler p. 415.

la haute vente, des zélés sur lesquels l'im-
piété peut compter. Aux veux des gouverne-
ments et de la police, c'est un marchand d'or
et d'argent un de ces banquiers cosmopoli-
tes, ne vivant que d'affaires et ne s'occupant
presque exclusivement que de son commerce,
vu de près, étudié à la lumière de sa corres-
pondance, cet homme sera l'un des agents
les plus habiles de la destruction préparée.
C'est le lien invisible réunissant dans la
même communauté de trames toutes les
corruptions secondaires qui travaillent au
renversement de l'Eglise (4). Mais ce juif
n'est pas le seul dans le Carbonarisme, les
papiers de la haute vente nous montrent le
juif Jacobi, les juifs prussiens Klauss et Op-
penheim, chefs de ventes centrales, et d'au-
tres juifs de Sibérie, de Portugal et de Hon-
grie qui sont en correspondance active avec
Piccolo-Tigre et Nubius et qui procurent à la
vente suprême les fonds nécessaires à ses en-
treprises (2).

Le Nihilisme l'une des branches les plus
avancées de la franc-maçonnerie, a non seu-
lement, pour l'un de ses premiers fondateurs,
l'Israëlite Hertzen, mais il est alimenté abon-
damment par l'immense réservoir judaïque
de l'empire russe (3).

Dans ces derniers temps, le juif allemand
Deutsch était le chef de tout le mouvement
nihiliste, il avait organisé dans le gouverne-
ment de Kiew, presque à lui seul. une vaste
association de communes et de villages. « Le
« but des conjurés était de massacrer et de
« piller sur les ordres et les indications
( de leur chef. Deutsh a été tué en février de
« cette année par la police russe dans une
« maison de Saint-Pétersbourg, où s'impri-
« mait le journal officiel du comité central ni-
« hiliste (4).»

Les auteurs des abominables forfaits per-
pétrés depuis quelques années en Russie sont
pour la plupart des nihilistes juifs. Le fa-
meux Hartmann, inspirateur et directeur de
(t) L'Eglise Uornaine en face de la révolution, t. II,
p. 108.

(2) Idem, p. 114 et Mo.

(S) La ttussie, disait L. Veuillot, renferme le plus
grand lac de juifs qu'il y ait sur la terre (Univers,
13 décembre 1873) Oui, et en ce moment il dé-
verse sur le monde.

(4) Univers, .18 juillet 1879. Correspondance de
Saint-Pélersbourg. Même journal, 22 et 26 février,
et 3 avril 1880.

165:


L'ENNEMI

l'attentat de Moscou est juif; l'étudiant Mla-
detzki qui a tiré un coup de pistolet sur le
général Loris-MelikofT est juif Goldemberg
l'assassin du prince Krapotkine est juif, etc.
Aussi « on commence à croire, lit-on dans
une correspondence de Cracovie, que ces nihi-
listes ne sont que des instruments entre les
mains d'un parti plus riche et plus éclairé,
qui tend tout simplement à une révolution
politique. »

« Ce parti plus riche et plus éclairé », les
journaux russes le connaissent aujourd'hui
et le nomment.

« La juiverie, dit le Nouveau Monde de
Saint-Péterbourg, travaille d'une façon des-
tructive par en haut par son ploutocratisme, et
par en bas par sa propagande révolution-
naire. Les juifs jouent le premier rôle dans
notre révolution, témoins les Hartmann,
Deutsch, Mladetzki, Goldemberg et con-
sorts (1). »

Eclairé par cesfaits, le général Loris-MelikofT,
qui a reçu pleins pouvoirs de l'empereur pour
extirper le nihilisme, a cité devant lui les an-
ciens delà Communauté juive de Saint-Péters-
bourg, membres de l'Alliance israélite univer-
selle. Le général leur a demandé l'explication
de la présence de tant de juifs parmi les nihi-
listes. Les anciens n'ont pas trouvé d'autres
raisons à donner que .le défaut d'éducation
religieuse de la jeunesse israélite moderne (2).
Cette explication satisfit fort peu le géné-
ral. A quelque temps de là, tous lesétrangers
de religion juive recevaient l'ordre de quit-
ter Saint-Pétersbourg dans un délai de six
heures(3). Cette mesure accompagnée de quel-
ques autres non moins énergiques, aurait
amené, paraît-il, un certain calme dans l'agi-
tation nihiliste. Que le Czar et son général ne
s'y fient pas trop et qu'ils n'oublient point
qu'ils ont affaire aux juifs.

Enfin citons l'article suivant des Feuilles
historiques et politiques de Munich (repro-
duit dans le Monde).

« II existe en Allemagne, une société se-
crète à formes maçonniques qui est soumise
à des chefs inconnus. Les membres de cette
association sont pour la plupart israélites.
Leurs grades et leurs systèmes n'ont de rites
(1) Univers, 3 mai 1880, cit, drc [a Novoje Wremja
(Nouveau Monde).

(2) Univers, 4 mai 1880.

(3) Univers, 4 îrmi 1880.

et de symboles chrétiens que pour la forme,
et servent par là d'autant mieux à couvrir
leur action. »

« II ne s'agit nullement ici de calomnies
ridicules. Non; et les criminels ne restent
plus dans l'ombre ils se produisent, paraissent
comme s'ils étaient nos frères, et se vantent
de la protection de l'alliance même des princes
allemands. »

« Dans ces derniers temps les juifs ont été
exclus d'un certain nombre de loges, mais
maintenant ils sont reçus universellement dans
toutes les loges du monde. A Berlin, les juifs
sont parvenus, depuis la mort du pieux roi
Frédéric Guillaume IV, à se faufiler dans les
loges par les portes de derrière. Pour cela ils
se faisaient admettre ailleurs et on leur accor-
dait alors ici l'entrée. Maintenant que plus
une seule loge ne leur est inaccessible, il
existe d'autres loges composées exclusive-
ment de juifs, dans lesquelles les non-juifs
n'ont pas d'accès. A Londres où se trouve
comme on sait le foyer de la révolution sous
le grand maître Palmerston, il existe deux
loges juives qui ne virent jamais des chré-
tiens passer leur seuil. C'est là que se réu-
nissent tous les fils de tous les éléments ré-
volutionnaires qui couvent dans les loges
chrétiennes »

« A Rome une autre loge, entièrement com-
posée de juifs, où se réunissent tous les fils
des trames révolutionnaires ourdies dans les
loges chrétiennes, est le suprême tribunal de
la révolution. De là sont dirigées les autres
loges comme par des chefs secrets, de sorte
que la plupart des révolutionnaires chrétiens
ne sont que des marionnettes aveugles mi-
ses en mouvement par des juifs, au moyen du
mystère

'«A Leipzig, à l'occasionde la foire qui fait
arriver en cette ville une partie des hauts né-
gociants juifs et chrétiens de l'Europe entière,
la loge juive secrète est chaque fois perma-
nente, et jamais maçon chrétien n'y est reçu
voilà ce qui fait ouvrir les yeux à plus d'un
d'entre nous. Dans les loges juives de Ham-
bourg et de Francfort il n'y a que des émis-
saires qui aient accès. Daigne le Tout-Puis-
sant adoucir les épreuves qui fondent sur les
grands par suite de leur insouciance, et leur
faire comprendre ce que veulent les travaux
de la maçonnerie pour révolutio?iner etrepu-
blicaniser les peuples dans l'intérêt du ju-
daïsme (1 ) »

(1) FEUilles historiques et politiques de Munich, ar-
ticle reproduit dans le Monde, 5 novembre 1862.

166:



L'ENNEMI

L'aveu suivant.d'un homme qui n'est point
catholique, termine ces citations.

« J'ai demande, dit M. do Camille dans une
lettre adressée au Monde, à cet homme où il
eu était avec son ordre maçonnique et voici
sa réponse:

« J'ai quitte ma loge et l'ordre déflnitive-
« ment, parce j'ai acquis la conviction pro-
c fonde que nous n'étions que l'instrumnit
« des juifs qui nous poussaient à la des-
« truction totale du christianisme. Vous ver-
« rez l'ordre maçonnique1 s'efforcer de reeon-
« struire un jour Jérusalem pour faire mentir
« la prédiction de Jésus-Christ. C'est là que la
« foule des adeptes, qui n'y voit pasgrand'-
« chose, est menée parles juifs qui dirigent
« tout. »

« Bien qu'il ne m'ait pas demande le secret
je crois devoir taire le nom de cet homme
pur des égards que tout le monde compren-
dru. Il est possible qu'il se décide un jour à
publier les raisons de sa sortie de t'ordre
et dans ce cas il en dira peut-être plus long
sur ce triste sujet. Ce que je puis garantir
en attendant, c'est l'exactitude de ce que je
rapporte plus haut. »

Le Monde, à la suite de cette lettre, tire
cette conclusion: « Ce témoignage, jointàtanl
d'autres, autoriserait donc à penser que la
grande conspiration antichrétienne qui nous
enveloppe est conduite par les anciens ennemis
du Christ et par les descendants de ceux qui
ront mis à mort. Qu'y a-t-iî là d'elonnant? El.
nYst-il pas naturel que ta guerre au Christ res-
suscité soit conduite par ceux qui portent la
responsabilité de son sang verse, et qui sont
les plus intéresses à la destruction de son
«îuvre. 1 »



Le juif franc-maçon gouverne le monde, et
nous pourrions écrire indéfiniment pour éta-
hlir cette vérité, si cela était nécessaire, en
face de ceux qui n'ont point le parti pris de
ne voir l'ennemi ni dans le franc-maçon, ni
dans te tueur du Christ le juif

Le juif ennemi a non seulement une armée,
il a aussi ce qui est le nerf de la guerre.
« Les travailleurs, écrivait en I8i7
il. Toussenel, qu'on ne taxera pas de calholi-
eisiri'1, le» Iruvailleurs, qui s'exténuent et
;t) Le Monde, 2 a'vril i870.

meurent à la peint; sur les trois quarts de la
superficie du globe, travaillent pour enrichir
quelques milliers de nababs Fainéants de
Juda, d'Amsterdam et de Londres. » (Préface,

P~-)

« Le roi peutbien nommer aux fonctions il of-
ficier et de juge, à des emplois dont les titu-
laires jouissent d'un traitement de 1,2 à
3,000 francs; mais tous les emplois élevés
et lucratifs de la France, voire ceux de la
magistrature, sont à la nomination des juifs.
C'est le juif qui distribue les recettes généra-
les à ses pieux serviteurs et destitue les rece-
veurs généraux qui le gênent. Le juif, pos-
sesseur exclusif de V administration des
transports par tout le royaume, aura bientôt.
à lui seul, plus d'employés que l'Etat. (1).
v Je délie le roi et la Chambre de l'aire un
traite d'alliance douanière, un Irailéde coton,
de houille, de fer, dont les juifs ne veuillent
pas! Air/.iu n'a pas voulu de la réunion de la
Belgique à la France, et cette réunion n'a pas
eu lieu Avant que la loi eût concède 1rs
chemins de fer aux juifs, tout voyageur pou-
vait circuler librement sur la grande route,
sur le pavé du roi. Depuis que toute voie de
communication, railways, canaux, rivières
sont aux juifs, mù n'y peut plus passer sans lui
payer tribut Qui tient le monopole de la
banque et celui des transports, les deux bras
du commerce? Le juif

« Qui a le monopole de l'or et du mercure?
Le juif.

«Qui bientôt aura le nionopnlede la houille,
des sels et des tabacs ? Le juif.

«Qui a le monopole des annonces ? Le saint-
simnnien, valet du juif. Si l'air pouvait s'ac-
caparer et se vendre, il y aurait un juif pour
l'accaparer et l'acheter (â:. »

Un autre écrivain, celui-là de race ismélile,
mettait au jour la même année uue pensée
toute semblable en termes différents, dans un
ouvrage intitulé Les juifs.

« Les juifs remplissent, proportion gardée et
grâce à leur insistance, bien plus d'emplois que
les autres communions catholiques et protes-
tantes. Leur désastreuse influence se fait
sentir surtout dans les affaires qui pèsent le
plus sur la fortune du pays il- n'est point
d'entreprise dont les juifs n'aient leur large
(I.) Les juifs irini|iu^riii -ils pas ou or îuniiii'iï!
coi il 1 1 1 <̃ ministre iiiiiiuei'S (Y la Kranre M. Lpoii
Say fi n'iii'.rni'ilent-ils pus protection an ministère ac-
tuel à la l'iiiKlitinn iln imiiiituujr leur créature
(2) Tousseuel, lus Juifr, pois de t'éiiogue, .1. 1, p. 10,
I!), 20, cto.

167:



LES MYSTÈRES TALMUDIQUES

part, point d'emprunt public qu'ils n'accapa-
rent, point de désastres qu'ils n'aient pré-
parés et dont ils /te profitent. Ils sont donc
mal venus à se plaindre, ainsi qu'ils le font
toujours, eux qui ont toutes les faveurs et
qui font tous les bénéfices (1). »

Ils ont les linances, et la France catholique
est encore le pays qu'ils ont le moins saigne.
En Prusse, sur 642 banquiers, il y en a 550
juifs et 92 protestants ou catholiques, et la
Gazette des chemins de fer, journal alle-
mand, qui parle contre l'envahissement des
Juifs en connaissance de cause, dit que « les
Juifs sont beaucoup moins nombreux en
France qu'en Allemagne; on les voit moins,
et les progrès de leur domination ne frappent
pas tous les yeux; tandis que, en Allemagne,
en Autriche et dans quelques parties de
l'Orient le motd'mwsioN n'a rien d'exagéré
pour exprimer à la fois leur nombre, leur
audace et leur puissance bientôt irrésisti-
ble. »

Citons le journal de Berlin

« L'avidité d'un juif (pour les richesses:
est dix fois plus grande que celle d'un chré-
tien. La plainte des chrétiens qui sont dé-
pouillés par les juifs est universelle. Nous
avons chassé les jésuites parce que nous vou-
lions rester Allemands, et nous gardons les
les juifs qui nous réduisent à la mendicité. La
presse tout entière est une propriété des
tl) Ccrfberr de Medelsheim, Les Juifs, p. 9. Paris
1847.

LES MYSTÈRES TALMUDIQUES
COMPLÉMENT

Notre article précédent, si rempli de l'élo-
quence des f« ils a été particulièrement remar-
qué au moment du procès de Tissa-Eszlar.
Ce procès se poursuit an milieu du môme
silence prodigieux de toute la presse qui vit
de scandale; et ceci justifie pleinement ce qui
est établi dans l'article précédent, que la presse

juifs. Ils possèdent même les journaux offi-
ciels et officieux. Les agents de la presse, que
la chancellerie impériale met à la disposition
de nos ambassadeurs à l'étranger, sont pres-
que exclusivement juifs. A Paris, d'abord
Bamberger, et depuis Lindauer. Depuis que
le juif Abel est correspondant du Times à
Berlin, les correspondances qui étaient em-
preintes d'une extravagante inimitié contre le
prince de Bismarck reçoivent leur couleur à
la chancellerie. Grâce à leur domination
dans la presse, les juifs écartent toute me-
sure hostile contre eux. La question juive
est devenue une question de vie cl de.
mort (i). » »

Après avoir cité de telles autorités, nous
pouvons, malgré toutes les criailleries, répé-
ter L'ennemi, c'est le juif.

x x

Faut-il tuer l'ennemi ? Y

Non; il faut le convertir et appliquer les
richesses d'intelligence de cette race qui fut
la race choisie au règne de Jésus-Christ.
Saluons les œuvres du P. de Ratisbonne de
MM. Memann, et saluons tant de familles
qui furent juives sans connaître certains ex-
cès de leur nation et qui excellent dans les
œuvres chrétiennes, parce qu'elles ont sur le
tronc coupable, mais toujours vigoureux,
greffé l'arbre de vie, qui est Jésus-Christ.
V. de P. B.

(1) Monde, S avril 1876.

entière relève directement, ou indirectement
du monde juif.

Nous n'ignorons pas à quels périls se sou-
met la Croi.r en suscitant contre elle les intri-
gues qu'on a suscitées en l'an I contre Jésus
lui-môme; c'est une gloire pour elle.
Depuis, les Juifs du Sanhédrin ont fait une

168:


LES MYSTÈRES TALMUDIQUES

déclaration qui, sans doute, n'a aucune valeur
devant les faits accumulés de l'histoire et qui
n'est qu'une forme des étonnantes dénégations j
apportées dans ce procès, où l'on se trouve à
nouveau en face d'un fait précis.

« Devant Dieu et devant les hommes nous
faisons la déclaration solennelle que pas une
prescription de saignée humaine, dans un but
rituel, ne se trouve dans aucun de nos livres
de loi, dans aucune œuvre de littérature
juive.

« Aussi pour rejeter cette odieuse imputa-
tion nous nous adresserons à toutes les acadé-
mies savantes de l'Orient, à toutes les Facultés
de théologie de l'Europe pour provoquer une
consultation de savants non juifs. Nous atten-
dons avec calme le verdict d'un pareil cénacle
de savants.

« A nos correligionnaires nous adressons la
prière de garder la patience, le calme et la
dignité jusqu'à ce que, avec l'aide de Dieu,
la situation se soit éclaircie et que la vérité se
fasse et que le droit et la justice aient remporté
leur victoire.

« Nous prions notamment nos correligion-
naires d'éviter toute polémique inutile et exci-
tante, qu'ils se gardent de toute amertume et
qu'ils se parent de modestie, qu'ils fassent
preuve de leur élévation d'âme et qu'ils prati-
quent la charité même à l'égard de leurs en-
nemis, et c'est alors que nous parviendrons à
désarmer nos ennemis et à les changer demain
en amis.

« Donné à Budapesth dans le Sanhédrin le
5 juillet 1882. Par délégation de tous les rab-
bins de Hongrie assemblés

« Menaghem KATZ, grand rabbin de Deutsch-
Kreutz, président

« LEOPOLD LIPSCHITZ, grand rabbin d'Abanji-
Szanto, greffier ».

Chose étonnante 1 cette conjuration de re-
chercher jusqu'au fond de l'Orient les secrets
du rit n'a pas été placée dans les journaux
juifs; cette demande d'étudier n'a pas été faite
à ceux qui seraient plus à même de le
faire.

Mais voici la réponse qui se produit
D'abord, on a reconnu que le cadavre de
jeune fille, enveloppé des habits de l'eufant
volée, trouvé dans l'eau, avait été volé à l'hô-
pital, et l'on a établi l'identité de cette fausse
victime; puis une enquête a établi qui avait
volé le cadavre; les voleurs ont avoué à qui

ils avaient remis le susdit cadavre, et l'on a
arrêté les juifs qui possédaient les habits de
l'enfant, puisqu'ils les ont mis sur le corps
acheté à grands prix.

Ceci est bien un document.

En voici un plus ancien que le Citoyen, de
Marseille, cite d'après Mgr Mislin

« Le mercredi soir, 5 lévrier 1840, le Père
Thomas, capucin, qui exerçait la médecine à
Damas depuis plusieurs années, très aimé de
tout le monde, étant allé dans le quartier des
Juifs, fut attiré, sous le prétexte de vacciner
un enfant, dans la maison de Daoud-Arari, où
se trouvaient plusieurs notabilités juives, et
notamment le khakham (rabbin) Mouça-Abou-
el-Afieh. Le Père Thomas fut garrotté, jeté par
terre et tenu par les assistants; tandis que le
barbier Suleïman approchait de son cou une
grande bassine en cuivre, Daoud-Arari saisit
un couteau, égorgea le prêtre, et Aroun-Arari,
frère du précédent, l'acheva. Le sang fut re-
cueilli dans la bassine sans qu'il s'en perdit
une goutte; après quoi, on traîna le cadavre
de la chambre du meurtre dans la chambre
du bois. Là, il fut dépouillé de ses vêtements
(lui furent brûlés. Le cadavre fut dépecé, les
os cassés sur la pierre avec le pilon d'un mor-
tier, et la tête brisée de la même manière.
Le tout fut mis dans un sac, porté par le
barbier Suleïman et le domestique de Daoud
jusqu'à un canal près de la maison du kha-
kham, et jeté par morceaux dans les con-
duits.

« Sept des principaux juifs de Damas, tous
fort riches, sont les auteurs de cet horrible
assassinat.

« Ce meurtre a été commis sans motif de
cupidité, sans motif de vengeance personnelle,
seulement pour avoir le sang de la victime.
Ce sang fut porté chez le khakham Yacoub-
el-Autabi, qui le cacha derrière des livres de
sa bibliothèque.

« Le domestique du Père Thomas, ne le
voyant pas revenir, alla à sa recherche dans
le quartier des juifs, et fut traité comme
son maître.

« Durant l'instruction du procès dirigée
]iiir le gouverneur général f îhérif-Pacha les
coupables ont déclaré que ce meurtre avait été
concerté avec le khakham Yacoub-el-Autabi,
pour avoir une bouteille de sang humain,
parce qu'on en a besoin pour la célébration

169:



LES MYSTÈRES TALMUDIQUES

du culte, l'usage étant de mettre de ce sang
dans le pain azyme, non pas pour le peuple,
mais pour quelques personnes zélés (1).
La veille des azymes, le khakham reste au
four là, les personnes zélées lui envoient de
la farine dont il fait du pain il pétrit lui-
même la pâte sans que personne sache qu'il
y met du sang, et il envoie du pain à ceux a
qui appartenait la farine. Les juifs de Bagdad
lui avaient aussi demandé de tel pain pour
l'accomplissement de leur devoir religieux.
C'est là le secret des grands khakhams, qui
connaissent seuls cette affaire et la manière
d'employer le sang.

« M. Grémieux vice-président du Con-
sistoire français, ne tarda pas à prendre la
défense des coupables, et, dans une lettre in-
sérée dans le Journal des Débats, le 7 avril
1840, il ne craignit pas d'attribuer tout ce
qu'il y a d'odieux dans cette affaire à V in-
fluence des chrétiens en Orient.

« Sur seize juifs impliqués le double
assassinat, dix furent condamnés à mort. par
Chérif-Paeha. Leur exécution devait suivre
immédiatement le prononcé de la sentence
mais comme la Syrie était alors occupée par
(t) Voir au ministère des affaires (Hniuiïêres à Pa-
ris, les procès-verbaux et pièces juridique: reluiivus
au double assassinat.

Nous venons d'entendre dire que ces piiKi; mit
disparu depuis le passade dn M. Gi-cinieux ait minis-
tère en 1871. Ce serait ù véritier.

(Note de la Rédaction.)

les troupes égyptiennes, commandées par
Ibrahim-Pacha, le consul de France demanda
et obtint que la procédure fût envoyée au gé-
néralissime pour obtenir son approbation.
« En attendant, les juifs de tous les pays
n'agitèrent en faveur des saints et des mar-
tyrs, c'est-à-dire des assassins de Damas. Des
sommes énormes furent offertes aux employés
des consulats et aux témoins. pour obtenir
la commutation de la peine et la non-inscrip-
tion dans les procès-verbaux de la procédure
des traductions des livres juifs et des ex-
plications fournies par le rabbin Mouça-
Abou-el-Afieh, etc.

« Les juifs d'Europe se hâtèrent d'envoyer
deux des leurs, MM. Montefiore (1) et Crémieux,
à Mehemet-Ali pour solliciter la mise en li-
berté des coupables.

« Les délégués obtinrent de Mehemet-Ali
un firman qui fut adressé au gouverneur gé-
néral de Syrie, ordonnant la mise en liberté
des assassins, ce qui eut lieu le 5 septembre
1840, et tout fut dit sur l'assassinat du Père
Thomas. »

Le firman de Mehemet-Ali, reproduit par
Mgr Mislin, est une pièce extrêmement cu-
rieuse.

Mgr Mislin fait remarquer que les juifs du
monde entier, au lieu de protester contre le
crime, n'ont fait que solliciter la mise en li-
berlé des coupables.

(1) Sir Moses MonteHorc, d'Angleterre.




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